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Une mort peu commune : en date du 10 janvier 1774 à Noulens (5 E 482).
Dans le registre E Sup 520 des BMS de Perchède, annexe du Houga, on trouve entre les actes de 1717 et 1718 (cliché n° 135/148 pour les utilisateurs de VISAGe) ce texte étonnant, véritable charabia mêlant le Français et le Gascon, probablement destiné à être prononcé en chaire :
Je comprends ce texte de la façon suivante :
"Simoniaques, tous confidencieres, magiciens et magiciennes, sourciers et sourcieres, divins et divineresses, tous qui par ligature, ou sortiletges, de quigne manière quaquose ha... empachen l'usatge et consommation deu mar... (de quelque manière qu'à cause ? empêchent l'usage et la consommation du ?) lous qui refusen de paga las demnes selon l'ancienne coustume (ceux qui refusent de payer les dîmes selon l'ancienne coûtume), tous qui usurpen ou retenguen lous bens de lagleize (tous qui usurpent ou retiennent les biens de l'Eglise), lous qui bo... las mans violentes sur un caperan ou sur un clerc qui vieu clericalament (ceux qui portent les mains violentes sur un chapelain ou sur un clerc qui vit cléricalement), toutes acques personnes demoureran maudites et excommuniades (toutes ces personnes demeureront maudites et excommuniées), dinquo benguem a penitencie et sien absous per l'agleize (?... sans absolution par l'Eglise) ; et dautant que causes saintes nou deven pas esta commu... aux indignes (et comme les choses saintes de doivent pas être communiquées aux indignes), que commendam à tous excommuniats de sourti presentement d'aqueste loc, en de n'assista pas aux sancts misteres (qui commandent à tous les excommuniés de sortir immédiatement de ce lieu, et de ne pas assister aux saints mystères)."
La simonie était le péché commis dans le commerce des objets sacrés, le terme "confidencieres" désigne peut-être les membres de sociétés secrètes (les Francs-Maçons ?), "sourciers et sourcieres" désigne bien sûr les sorciers et sorcières, "divins et divineresses" sont les devins qui prétendent dire l'avenir (astrologues et chiromanciennes), mais après ces termes faciles à interprêter la suite est plus obscure. Mais la conclusion est évidente : toute cette racaille est excommuniée et doit immédiatement sortir de l'église du village ! Nous sommes à l'époque de la Régence, période connue pour le relâchement des moeurs après la mort de Louis XIV et pour la réaction de l'Eglise, mais celle du curé de Perchède (est-il l'auteur de cette malédiction ou se contente-t-il de la recopier ?) semble un peu disproportionnée car sa paroisse ne contenait pas plus de 250 habitants, pauvres laboureurs ou artisans parmi lesquels il ne devait pas se trouver beaucoup de simoniaques ou autres impies.
Ma pratique du Gascon étant des plus sommaires, je cherche quelqu'un de plus compétant que moi pour améliorer mon essai de traduction.
Trouvé dans le registre paroissial de Bernède (dépendant de l'archiprêtré de Corneillan) conservé à la mairie de la commune, un témoignage de ce qui semble relever d'une démence sénile :
Ce mardi vint et quatre du mois de decembre mil sept cens soixante cinq le corps de Anne Lanux veuve de feu Raymond Barcellone, agée d'environ quatre vints cinq ans, imbecille depuis quelques années, decedée d'hyer vint et trois decembre munie du sacrement de l'extreme onction, a eté inhumé dans le cimetière de Bernede, l'office fait par moi archip. soussigné...
Dans le même registre, un autre acte de décès qualifiait le défunt d'imbecille depuis son bas âge...
Une curiosité à laquelle on ne s'attend pas :
En date du 22 avril 1744 à Noulens (5 E 482).
Bonjour,
Pensez-vous que les noms "Lanave et Lanauë" puissent être identiques ?
Puis-je les laisser comme ils sont écrits et simplement ajouter un commentaire ?
Il semble que le conjoint soit le même sur Noulens : Mourmés.
Notre site vient de connaître plus de 12 jours de fermeture, et beaucoup d'usagers en ont été très déçus. Voici quelques détails sur cet incident.
Tout commence le 18 Décembre. A l'aube (comme d'habitude), le webmestre consulte le "logwatch" quotidien, c'est à dire le rapport sur le fonctionnement du serveur rédigé automatiquement chaque nuit à 04:00. Ce dernier logwatch fait état de près de 2000 tentatives d'intrusion lancées depuis un serveur appartenant à la société qui nous loue nos systèmes informatiques. Bien évidemment le webmestre voit rouge et, immédiatement (à 08:10), il contacte les services compétents de cette société pour que ceux-ci interviennent auprès du responsable des attaques. La plainte déposée comportait les extraits du logwatch permettant d'identifier l'auteur du délit, ainsi que toutes les solutions qu'il avait essayées pour parvenir à ses fins.
Moins de deux heures après avoir posté ses messages, le webmestre reçoit de la société en question deux messages l'informant de la mise hors service du serveur du G.G.G., mesure de précaution prise pour sécuriser le réseau. En effet, selon le service technique de la société, un pirate (ou si vous préférez, un hackeur) avait pris le contrôle de notre serveur. Par suite, celui-ci présentait un danger pour l'ensemble des installations et il avait été déconnecté. Ce serveur n'était désormais accessible que sous un mode très particulier autorisant seulement la récupération des données, après quoi il fallait envisager une réinstallation complète.
Nous avons donc contacté nos techniciens pour lancer ces opérations indispensables. Mais notre serveur abrite un volume important de données (près de 300 Giga-Octets... 300 milliards !) et le début du transfert se faisait à un débit qui laissait craindre de ne pas pouvoir terminer la récupération en moins d'une semaine, même en la menant 24 heures sur 24.
Un premier examen de quelques fichiers sensibles n'a pas permis de constater leur modification, mais les pirates sont malins et ils peuvent camoufler des vers ou autres virus susceptibles de déclencher leurs actions malfaisantes à des moments imprévisibles. Les Services Secrets de quelques grandes puissances ne s'en privent pas et l'actualité en fait parfois état ! Il ne fallait donc pas négliger ce risque, et le transfert de la totalité du site avant sa restauration a été décidé.
Commencé le 19 Décembre, la récupération complète des données s'est faite un peu plus rapidement que prévu, elle a heureusement pris fin le 24 Décembre vers 20 heures, mais trop tard pour commencer la restauration du serveur.
La pause de Noël a permis de prendre un peu de recul, et des doutes ont commencé à poindre.
Notre serveur avait été désactivé deux heures après la plainte du webmestre. Celui-ci n'en était pas à sa première démarche analogue car d'autres tentatives d'intrusions avaient déjà été détectées et après avoir été signalées elles avaient cessé, leurs auteurs ayant été sanctionnés. Or, une semaine après avoir été formulée, la dernière plainte était restée sans réponse de la part de ses destinataires, ce n'était pas normal. Il était probable que ces derniers avaient transmis le message à d'autres services qui, eux, avaient réagi brutalement. Et si, par hasard, il y avait eu une erreur d'interprétation entre ces différents services ?
Il fallait donc faire la lumière sur l'incident. Le logwatch du 18 Décembre faisait bien état de tentatives d'intrusion, mais pas d'une seule tentative suivie d'effet, les mesures de protection mises en place par nos informaticiens étant tout à fait solides et efficaces. Le webmestre a donc demandé poliment (mais avec fermeté) des éclaircissements aux différents services concernés et, tout particulièrement, des preuves irréfutables de la réalité de l'intrusion autres que le simple logwatch.
Lancée Vendredi 27 Décembre, l'enquête a fini par conclure à l'erreur humaine ! Quelqu'un (un stagiaire peut-être, nous ne le saurons jamais) a confondu piratage et tentative de piratage et, sans examiner préalablement la situation de façon sérieuse, a pris (seul ?) une décision trop hâtive ne tenant pas compte de la gêne qu'elle pouvait entraîner chez les usagers.
Le service responsable de la bévue n'a pas tardé à reconnaître les faits, il a présenté des excuses pour le désagrément occasionné, et a proposé une petite compensation financière... qui ne couvre pas les coûts d'intervention de nos informaticiens. Mais, ne voulant pas entamer une procédure contre les auteurs du préjudice causé, nous avons décidé d'accepter ce geste commercial et de tourner la page.
L'incident s'est ainsi terminé sans conséquence grave pour nos sites, et les généalogistes Gersois vont enfin pouvoir reprendre leurs recherches interrompues pendant 12 longues journées. Mais si vous constatez des problèmes nouveaux sur ces sites, n'hésitez pas à en faire part pour nous permettre de leur apporter remède.
Souhaitons enfin aux sites du G.G.G. une année 2014 calme et sereine, sans pirates ni hackeurs !
Les crues de l'Arros ont laissé des marques indélébiles dans la mémoire collective du village. Lors de ces évènements la rivière reprenait son cours d'origine en plein coeur du village inondant tout sur son passage.
La petite histoire veut que ce sont les moines qui avaient déplacé ce cours d'eau de plusieurs mètres afin de pouvoir installer l'abbaye sur cet emplacement.
Vérité ou érosion naturelle le résultat est que le village a subi jusqu'à ces dernières années un vrai fléau. De récentes "défenses" de cette rivière et la construction d'un nouveau pont comprenant moins de piliers empêchent un tel débordement.
Bonjour,
La consultation des tables décennales ne semble pas accessible au simple adhérent.
Comme je ne connait pas le lieu de mariage de Jean Bauthian avec Marie Bordes il ne sera pas possible de demander une copie de l'acte de cette union.
Je trouve que 40 euros supplémentaires représente une somme lourde à investir.
Serait-il possible de proposer mes services d'indexeur pour être dispensé d'avancer cette somme ?
Pour Mémoire : le couple que je recherche aura pu se marier aux alentours de 1870, dans le Gers, lorsque l'épouse avait environ 18 ans.
Merci.